Budget Rectificatif 2017- Un premier point- 4 septembre 2017

Publié le 05/09/2017 | Édito, Monaco, Politique

Monsieur le Ministre,
Madame, Messieurs les Conseillers-Ministres,
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Enfin, nous venons d’obtenir des informations sur la situation des Jardins d’Apolline.
J’aurais l’occasion de revenir sur votre courrier du 31 juillet Monsieur le Ministre.
En effet, quand la maison brûle, le rappel, pour le moins sujet à interprétation, des institutions, me paraît bien mal à propos…

Pour démarrer cette Commission Plénière d’Etude relative au budget, je souhaite soulever la question permanente de la méthode de travail entre le Gouvernement et le Conseil National, tant sur la forme que sur le fond :

Sur la forme :

• Documents transmis en vrac, sans aucune présentation !

– 29 pages d’exposés des motifs sans liens directs avec le budget lui-même !
– 72 pages de réponses aux questions posées par la commission finances
– 10 annexes, numérotées mais sans liens !

• Aucune analyse !

Ce serait sans doute trop compliqué ! On se contente de chiffres.
Je n’oublie évidemment pas les 98 pages du document budgétaire !

A vrai dire, c’est un peu comme si le Gouvernement nous disait
« Tu poses des questions ? Tiens, débrouilles-toi avec mes réponses ».
C’est déjà bien.

Quant au fond, je m’interroge : quel est le lien entre les objectifs définis dans l’exposé des motifs et le budget ?

C’est triste, mais drôle aussi, au point qu’à la lecture des documents, on aurait pu changer l’exposé des motifs, écrire le contraire même, sans changer de budget !
A une exception près, j’aurai l’occasion d’y revenir !

Cela démontre à l’envi que cette manière de présenter les chiffres n’est plus adaptée aux questions auxquelles on souhaite répondre et à l’analyse de l’évolution de notre pays, et non au contrôle du Gouvernement…encore que !
Comment les axes majeurs s’inscrivent-ils dans le budget ? Je ne le sais toujours pas.

Après 9 exercices, je ne vois aucun changement, aucun progrès.

Il est vrai que
« il est facile de compter ; c’est un bon moyen pour éviter de réfléchir »

Je vous remercie,
Daniel Boeri

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