Exposition de Gino Gianuizzi à L’Entrepôt, « Kliniké » par DRIFTERS

Mis à jour le 06/09/2018 | Publié le 22/07/2018 | Art, Culture, Monaco

Daniel Boeri présente

Kliniké par DRIFTERS

sur une proposition de Gino Gianuizzi

du 23 juillet au 28 septembre 2018

 

 

En 2014, Sandrine Nicoletta et Valentina Miorandi se sont associées, pour former le duo d’artistes DRIFTERS. Elles travaillent maintenant sur « Eros Epidermico », un projet méthodique à long terme qui engendre une série d’événements, performances, workshops, vidéos, travail d’écriture ou encore animations 3D et qui abordent les différentes surfaces comme « peau « potentielle. C’est une recherche sur la peau humaine, la peau androïde mais aussi la peau digitale des smart cities*.
(*smart cities : projet de villes intelligentes où tous les objets connectés à Internet sont mis en réseau, donnant à la métropole une deuxième couche d’infrastructure, une peau numérique.)

Sandrine Nicoletta est une artiste et performeuse. Depuis vingt ans elle travaille sur l’espace public et a fait de nombreuses expositions à l’international. Elle s’interroge, à travers différents mediums, sur l’état psychologique des êtres humains et analyse leur relation vis-à-vis des lieux qu’ils ont connu.

Valentina Miorandi est une artiste et conceptrice d’exposition. Depuis 2008 elle a créé de nombreux projets multimédias interactifs et a été exposée dans des institutions publiques et des galeries. Valentina est spécialisée dans la vidéo et dans l’art 3D et numérique.

Kliniké, proposé par Gino Gianuizzi est un recueil d’œuvres qui évoluent sous plusieurs formes, textes, vidéos, installations, photographies, sculptures performatives…
Kliniké, est un mot issu du grec ; Il indique le geste de se plier vers le malade. En se pliant on s’approche de l’autre et en même temps on s’approche de sa condition… on se met au même niveau… presque dans la même peau. Kliniké mêle la peau artificielle et le sens du toucher en convoquant notamment le concept « Touch » de Luce Iragaray*1 et « Sensitivity » de Benjamin Bratton*.

Il s’agit d’une exposition qui explore le processus continu d’hybridation entre humains et cyborgs, qui aborde inévitablement l’image traditionnelle du corps humain et sa relation avec la technologie. La peau et le toucher sont les dénominateurs communs à ce projet, le territoire exploré est le touché et la perception du corps dans l’espace.

Iragaray* est une linguiste, philosophe et psychanalyste féministe française. Le toucher est au cœur de la dialectique des relations avec l’autre. C’est un geste qui répond à l’appel de l’autre (1). La dialectique du toucher est fondée sur le geste du respect et de la révérence envers la source ou le geste de la violence, elle cherche à s’approprier la subjectivité de l’autre.

Benjamin H. Bratton* est un sociologue américain, architecte et théoricien du design, connu pour un mélange de recherche philosophique et esthétique, de planification organisationnelle et de stratégie, et pour ses écrits sur les implications culturelles de l’informatique et de la mondialisation.
 

 
Plus de renseignements sur le site de L’Entrepôt…
 

 

 

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