L’automne place le monde face à deux fléaux proches de nous.
Si la Covid apparaît la plus immédiate – la pandémie est notre quotidien – le dérèglement climatique et ses catastrophes récentes nous rappellent à l’ordre de façon plus profonde, mais pas éloignée.
Pour la Covid, entre vaccin, passe sanitaire et distanciation sociale, en dépit de quelques cloportes, l’horizon semble progressivement se dégager, encore qu’il faille rester prudent.
Pour le climat, on ne peut plus se contenter de commenter, éparpillés à travers le monde les feux, les inondations, les ouragans qui côtoient, dans le même temps, sécheresse et manque d’eau !
Le récent rapport des experts du GIEC et ses 4000 pages sonne l’alarme, si besoin était. Un simple indicateur ; « le jour du dépassement », c’est-à-dire celui où la l’humanité a consommé, dans l’année, toute la production naturelle de la terre. Ce jour arrivait le 31 décembre en 1986 ; en 2015, le 13 août ; et en 2021, le 21 juillet !
Il est urgent de réduire la production de CO2 partout !
Cette tâche est monstrueuse et ne peut plus attendre. C’est l’ensemble de l’appareil de production qui doit être remis en cause et, malheureusement, les emplois qui vont avec ! Certains d’annoncer déjà qu’il ne peut y avoir de transition douce.
Tout en espérant qu’ils aient tort, il s’agit d’un signal pour agir vite et concrètement. Nous sommes concernés tous les jours. Les consommateurs, chacun à notre place, peuvent apporter leur pierre à cette réforme en attendant qu’une révolution structurelle soit mise en œuvre partout.
Je reprends le proverbe japonais ; ce sont les grains de sable de chacun qui font la plage.
Daniel BOERI