Le 16 mars dernier, près d’un million de jeunes du monde entier ont entrepris « la marche du siècle », pour la défense du climat et de l’environnement !
Cette manière inopinée d’interpeller les différents gouvernements face à l’urgence du dérèglement climatique apporte un air frais – si j’ose dire – et nouveau, pour la défense de l’environnement. Pour sauver la planète il convient de changer de braquet il ne suffit plus de le dire ; il faut agir ! Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Seulement voilà, et c’est pour moi bien triste, utiliser quel que soit son âge, des pensées archaïques pour préparer l’avenir, ne rend pas serein du tout.
Au fil des années les slogans ont fait florès, « faire payer l’Allemagne », puis « faire payer les riches », évidemment sans rien changer… nous voici avec un nouveau slogan dans la même veine, « moins de banques, plus de banquise » !
Le slogan est certes joli d’autant que la fin de la banquise serait le signe d’un point de non-retour du dérèglement climatique !
Alors, c’est difficile à dire, mais puisqu’il s’agit de sauver la banquise le bon slogan, n’en déplaise à beaucoup, devrait être « moins d’enfants, plus de banquise » !
Il convient de ne pas se cacher derrière son petit doigt, parfumé de morale. Il faut aujourd’hui 1,7 planète pour nourrir la population, c’est là l’origine et la cause de tous les dérèglements climatiques.
Alors, Malthus le retour ?
« Les substances se développent de façon arithmétique, la population croît de façon géométrique ».
Les pensées anciennes ne fonctionnent plus même si Malthus, comme d’autres, a eu le tort d’avoir raison trop tôt.
Daniel BOERI