À sept mois des élections du Conseil National, un « comité d’investiture » aura pour tâche de « sélectionner » celles et ceux, parmi les élus, qui feront partie ou non de l’aventure 2023-2028 !
Pour ce faire, il sera tenu compte du pourcentage de participation aux commissions, du nombre de « repost » effectués sur les réseaux sociaux, sans doute l’âge, le genre et bien d’autres « indicateurs » dûment enregistrés, au mépris d’une simple déontologie.
À aucun moment, l’avenir de Monaco n’a été abordé. Aucune indication n’a été donnée quant aux actions qui pourraient être entreprises pour nos compatriotes et développer l’attractivité du pays. Dans un monde qui change et dont les mutations ne font que s’accélérer, une question essentielle se pose : quel Monaco dans 10 ans et plus, et notamment pour les enfants de 10 ans aujourd’hui ? Celle-ci demeure sans réponse.
La mandature qui s’achève a été marquée par une situation de crise exceptionnelle et par l’Union Nationale, suite à la pandémie de COVID-19. De plus, notre Assemblée a retrouvé toute sa place institutionnelle, renforcée par l’important travail des élus.
Toutefois, je ne peux que regretter la méthode de travail ou encore le mépris des règles éthiques quant à l’attribution masquée de « bons et mauvais points », au service de ce qui apparaît in fine être un « comité Théodule ».
Sans garantie de travailler, en confiance, en tant qu’élu de la majorité, je quitte Primo ! tout en réitérant mon soutien de principe aux travaux de l’Assemblée jusqu’à la fin de la mandature.
Daniel BOERI