La pandémie de la COVID-19 se développe dans le monde : plus 46 millions de cas et plus de 1,2 millions de morts à ce jour. En France, ce sont 1,4 millions de cas et 37 000 morts. L’accélération du nombre de cas ces dernières semaines a conduit d’abord à un couvre-feu, puis maintenant à un confinement.
Décider n’est pas une mince affaire ! Aussi, assis dans mon fauteuil c’est bien volontiers que je fais mien le proverbe italien :
« Lorsque le bateau a coulé, tout le monde sait comment on aurait pu le sauver ! ».
Mais voilà, souvent, « les mots tuent bien plus que les actes ».
La culture serait, parait-il « non-essentielle » ! Aussi les librairies sont-elles fermées ! Non seulement cela met en péril les petits commerces, et notamment les libraires, mais qui plus est, par inadvertance sans doute, les grandes surfaces ont pu continuer elles à vendre ces biens « non essentiels ». Au-delà de la maladresse qui, semble-t-il, sera vite réparée, s’attaquer aux livres même involontairement, c’est s’attaquer à la culture dans son ensemble : c’est elle qui est tuée !
Plus loin de nous le savez certainement, l’Asie, à l’origine de la pandémie a jusque-là maîtrisé, mieux que bien son développement, au point même de sortir du confinement dans certains pays.
Certains d’expliquer la situation nouvelle, à cause de l’absence de rebellions des Asiatiques et de rajouter même que cela serait dû… à leur culture !
Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre !
Daniel BOERI