En son temps, le général Boulanger fut caractérisé par cette injonction savante : « Il est mort comme il a vécu, en sous-lieutenant ! ». Il est à craindre que le chef des armées des États-Unis, après avoir suscité tant d’espoirs (« l’Obamania ») ne finisse son mandat dans la même situation avec sa politique de « terre brûlée ».
Cela a commencé avec le départ des troupes du Moyen-Orient, où les États-Unis n’auraient jamais dû, certes, mettre les pieds, appliquant la doctrine « je fais ce que je veux et non ce que je peux ». Le territoire était, de fait, savamment et volontairement ouvert à la Russie de Vladimir Poutine. La boucle étant bouclée, ce dernier annonce, avec un immense pied de de nez, un cessez-le-feu au Moyen-Orient, où l’Occident est totalement absent.
Ce fut aussi le cas, plus masqué il est vrai, avec les Philippines, l’allié du Pacifique et le coup de pied de l’âne donné à son Président Duterte, le précipitant dans les bras de la Chine et libérant un espace de plus dans le domino mondial.Un malheur ne venant jamais seul, voilà soudain, qu’à la dernière minute, et faisant fi de toute l’histoire et de toutes les réalités, Obama défie Israël et permet à son intendant John Kerry d’en rajouter une couche avec l’inacceptable discours « juif ou démocrate, il faut choisir ! ». Je crois qu’en Europe on aurait saisi la justice pour moins que ça. N’a-t-il pas la moindre mémoire de ces journées de 1967 où les palestiniens et leurs alliés voulaient jeter à la mer tous les Israéliens et Israël en même temps ? Rien n’a changé depuis, quelles que soient les billevesées dont on nous parle tous les jours. Comment faire deux États quand les Palestiniens refusent de reconnaître toujours l’État d’Israël, donc son existence ?
Et voilà que pour clôturer son dernier mois ; – attention le pire n’est jamais certain il reste encore 20 jours – Obama, s’en prend à son complice objectif qui aurait subrepticement fait voter ou même voté (!) Donald Trump, et vire 35 représentants russes ; on aimerait en voir les photos.
Une fin de mandat permettrait-elle tous les coups bas ? Légal, certes. Légitime, rien n’est moins certain ?
A y regarder de plus près, Obama aurait-il des problèmes avec le résultat des élections quand elles ne lui conviennent pas ? Les Philippines, Israël et maintenant les États-Unis ?
A vrai dire, rien de nouveau car « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » !
Au final, toutes ces manœuvres de fin de mandat n’auront pas de conséquences à long terme sur les rapports que les États-Unis entretiennent avec le reste du monde. Il est fort dommage que la fin de mandat du président le plus puissant de la planète se soit abaissée à gêner son successeur, à n’importe quel prix »
Laissez-moi amis bloggeur vous souhaiter une très bonne année pour vous-même et tous ceux qui vous sont chers.
Daniel BOERI