Le budget rectificatif est à la fois un pied dans le passé récent et déjà, un pied dans l’avenir proche.
C’est donc l’occasion de faire un point d’étape, si j’ose dire.
De plus, je l’ai dit dans mon intervention de politique générale, nous nous trouvons dans une économie mondiale dégradée, dont ne pouvons encore mesurer l’ampleur, mais bien présente.
La crise financière mondiale de 2008 avait coûté de l’ordre 200 millions à l’État.
Le résultat de 2019 est comptablement équilibré.
Cet équilibre est à relativiser eu égard aux écritures exceptionnelles intervenues, je n’y reviens pas.
Le budget rectificatif est l’occasion de dresser un bilan quantitatif et qualitatif sur les actions mises en œuvre, et surtout de leurs conséquences pour le pays.
- Les dépenses votées ont augmenté de 16 % par rapport à 2018 : ce n’est pas rien, loin de là.
Toute organisation, devant une telle augmentation rencontre naturellement des questions d’ajustement, à court terme.
On connaît l’adage ; « La nature ne fait pas de saut », c’est toujours vrai.
Regardons de plus près.
Les dépenses sont composées de 2 grandes parties.
Les « dépenses ordinaires » et celles relatives aux « investissements et équipements ».
Là, se trouve une très grande différence !
- Les
dépenses ordinaires augmentent de 9 %
- Elles font l’objet d’ajustements, selon les objectifs poursuivis d’une année sur l’autre, ou le choix de donner un poids différent à telle ou elle activité.
Et puis il y a ;
- Les « investissements et équipements », ceux qui irradient, en bien ou en mal, la vie du pays et toute la population.
Ils ont augmenté, eux, de 41 % dans l’année !
Face à cette avalanche de travaux nouveaux, quasi spontanés : « que voulez-vous qu’il fît » ? ; sinon perturber la vie de beaucoup !
Alors bien sûr, avec les chantiers, qui visent le bien-être de nos compatriotes et des résidents pour un futur meilleur, entraînent des perturbations dans notre quotidien (bruit, embouteillages).
C’est vrai, heureusement nous, ne nous contentons pas d’une belle collection de cartes postales en implorant « Ah comme c’était mieux avant ! ».
On ne s’étonnera donc pas que « la qualité de vie » soit perturbée.
Il est difficile d’avoir « le beurre et l’argent du beurre » !
Ce n’est pas une raison pour ne pas s’en préoccuper évidemment. Les exemples de dépassements de coûts, de dépassements des délais, voire des malfaçons ne peuvent être ignorés.
Il serait opportun de dresser un diagnostic c’est-à-dire identifier les forces et les faiblesses, les causes structurelles et/ou conjoncturelles de certaines situations avec les solutions envisagées pour y remédier.
D’autant que les troubles causés à la qualité de vie sont aussi, je sens bien que je vais troubler quelques Ames, une chance…et oui !
Nos recettes, comprennent la TVA !
Heureusement pour notre pays, l’immobilier et la construction représente 40% des recettes de TVA et prés de 20% des recettes totales !
Donc, prudence dans d’éventuels changements de braquets.
Je voterai le budget, Je vous remercie
Daniel BOERI