Hier soir avaient lieu en ce début avril, comme le prévoit la Constitution, les élections du président, du bureau et des commissions du Conseil national. Un moment d’unanimité pour cette séance, la dernière de cette nature pour cette mandature avant le renouvellement de la Haute assemblée en début d’année prochaine.
Le doyen Daniel Boéri a ouvert la séance avec un discours toujours haut en couleurs et riche en citations et références historiques. Après avoir « adressé un salut de solidarité au peuple ukrainien dont il admire la force et le courage », il a expliqué que la dernière année d’une mandature est toujours paradoxale car elle mêle, à la fois, un « bilan économique, social et sanitaire dont nous pouvons être fiers » et, dans le même temps, une perspective, les prochaines élections nationales. Daniel Boéri a remercié toutes les forces vives du pays pour leur action pendant cette période et souligné celle des institutions culturelles, évoquant au passage la perspective d’une Nuit Blanche à laquelle il est très attaché. Autre thème fort, la liberté, en particulier la liberté d’expression et la liberté de la presse rappelant l’article 4 de la déclaration des Droits de l’Homme : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». La suite de son intervention a été consacrée aux « défis plus difficiles et plus concrets pour préparer notre planète pour les générations futures et développer l’attractivité du pays » : défi géopolitique avec le centre de gravité du monde qui bascule vers la zone Asie Indo Pacifique, défi sanitaire, défi social, défi technologique avec la transition numérique, défi écologique bien sûr. Daniel Boéri a conclu enfin sur l’éducation montrant des problématiques sur lesquelles il alerte. « Quel monde laisserons-nous en 2040 pour les enfants qui ont un an aujourd’hui ? ». Il voit, disons-le, un signe positif dans le récent Conseil national des Jeunes.
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Crédit photo : © Conseil national