1956, c’est déjà loin… pourtant alors tous les combats de boxe étaient truqués. Mark Robson d’un côté de la caméra, Humphrey Bogart de l’autre… mais rien n’y fait ; vénalité de l’un, lassitude de l’autre, le film détaille à l’envie une situation du moment.
Plus dure est la carapace, plus fragiles et précieux sont les sentiments qu’elle vise à protéger. Le « noble art » a parfois ses propres limites… Mais peut-on croire aussi à son destin ?
C’est le réveil brutal d’un enfant de 15 ans ; de quoi demain sera-t-il fait ? Anxiété, guerres, menaces, cris, climat, robots, …. Tout se mêle, même ce qu’il était interdit d’interdire est remis en cause au présent…
Existe-t-il une espérance ? Un espoir ? Cela fait vivre les passions et masque un mélange du bien et du mal. Comment garder l’espoir, quand le réveil incite à l’attente et non à l’audace ? Oui, faire tomber les masques. L’espoir est une armure bien arrimée et ferme qui permet d’accepter l’angoisse et en même temps vivre dans la joie… il s’agit de foi !
Rien ne serait-il jamais perdu ?
Jeter le mal à la rivière et éviter la chute pour que l’espoir devienne certitude, … Mais nous ne sommes pas seuls !
Daniel BOERI